La sécheresse progresse alors qu’un épisode de chaleur durable se met en place sur la région. Quels sont les secteurs et les villes les plus touchés par cette longue période sèche ?
Clermont-Ferrand, ville la plus sèche de France
Depuis début janvier, les périodes anticycloniques se succèdent à un rythme élevé et le déficit pluviométrique est conséquent. Il est estimé entre 30 et 70 % en moyenne sur la région.
Ce fort manque de pluie se fait sentir partout en Auvergne-Rhône-Alpes, mais des secteurs sont plus touchés que d’autres. Selon les diverses données présentes à disposition, les plaines de Limagne et du Forez sont actuellement les endroits les plus secs de France. À Clermont-Ferrand, il est tombé seulement 64 mm d’eau depuis le 1er janvier et 68 mm à la station de St-Etienne/Bouthéon. Les cumuls de pluie restent souvent inférieurs à 100 mm également sur l’Ouest lyonnais (78 mm à Brindas), l’Isère Rhodanienne (87 mm à Vienne/Reventin), le Velay (89 mm au Puy-en-Velay) et le nord de la Drôme (80 mm à Albon).
Concernant l’Allier, la moyenne Vallée du Rhône ou encore une partie de la Haute-Loire, les cumuls dépassent à peine les 100 mm. Les régions alpines, l’ouest du Cantal et les Cévennes Ardéchoises sont pour le moment les secteurs les plus arrosés avec généralement entre 200 et 300 mm d’eau. Malgré tout, ces régions connaissent également des déficits pluviométriques importants, par exemple estimés de 30 à 40 % à Chambéry.

Demain et vendredi quelques pluies et orages pourront éclater sur une ligne allant du Massif Central au Jura. Plus au sud, le temps devrait rester sec.